Dans certaines versions de l’histoire – pas dans le texte des Mille et une nuits d’Antoine Galland, mais notamment dans le dessin animé de Disney –, le génie n’accorde que trois souhaits – une tradition qui vient d’autres contes arabes. Cette variante est intéressante parce qu’elle souligne l’importance des désirs que l’on exprime : ils sont limités, il est nécessaire de bien réfléchir avant de parler, il faut faire attention à ne pas demander quelque chose qui pourrait se retourner contre nous-mêmes, comme ce qui arrive au roi Midas ou à Jafar dans le film de Disney. Des efforts doivent être faits pour identifier les bons désirs. Il faut s’analyser en profondeur afin de savoir ce que nous voulons par-dessus tout, pour discerner nos véritables désirs d’autres besoins passagers ou velléités superficielles.