On sait que le génie de la lampe est, lui aussi, découvert par hasard, au moment où la mère d’Aladdin veut nettoyer la lampe pour la vendre. Toutes les requêtes faites par Aladdin révèlent un manque total de réflexion et de volonté : il demande à manger quand il a faim, il cherche à satisfaire un besoin immédiat. C’est très tard dans l’histoire, et à cause de son amour pour la princesse, que certains souhaits deviennent un peu plus précis. Mais, à bien réfléchir, le jeune homme laisse toujours le génie décider pour lui : il lui demande les plus beaux vêtements afin d’obtenir l’admiration du Sultan et c’est le génie qui les choisit, Aladdin n’ayant aucune idée de ce que peut être un « beau vêtement ». Il n’est même pas capable de comprendre la valeur d’un plat en argent – le génie lui en donne plusieurs et il les vend à un soixante-dixième de leur valeur jusqu’à ce qu’un honnête bijoutier l’éclaire sur son erreur – ni de pierres précieuses – qu’il a prises pour des bouts de verre coloré.