Mais restons sur la version de Galland, dans laquelle il n’y a aucune limite, car celle-ci correspond davantage à la promesse des GAFAM - désirs illimités, à la réalisation simple et intuitive. Cet Aladdin – à différence du héros rusé de Disney – est un bon à rien, qui n’a aucun talent et surtout aucune vision pour son propre futur. Il perd son temps et n’a aucune envie de s’appliquer à quoi que ce soit, au point d’en faire mourir de douleur son père tailleur, qui essayait de lui apprendre un métier. Aladdin ne sait donc pas ce qu’il veut ou, mieux, il ne veut strictement rien - il ne désire rien.
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