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Le métro des ténèbres TW : Tentative de Suicide Il y a quelques années à Paris, je m'étais donné rendez vous avec des amis dans le but de passer une bonne soirée, c'était la fin de l'été. La soirée finissait doucement. On avait passé la nuit à s'amuser jsuqu'à faire la clôture des bars, deux de mes amis étaient partis, le dernier me proposait d'aller dans un bar populaire quoique glauque. Il voulait fortement y voir un match-de-boxe ou de MMA je ne sais plus c'était un match évènement, diffusé exceptionnelement en direct en France, à l'heure américaine. Nous nous étions posés dos au bar sur les chaises hautes, prêts à assister le spectacle, bien que la lassitude et la fatigue commençait à poindre. Mon acolyte sympathisait avec un homme bourré. Le match commençait, ce n'était pas encore le match tant attendu. C'était un match féminin, pour nous faire attendre. Le match pouvait commencer. Après quelques coups d'essai, une des boxeuse frappa le visage de son adversaire, le dessous de son arcade, sous son sourcil, avait cédée. Une plaie béante apparut. Son entraîneur s'empraissa de lui tamponer la plaie avec de la glace pour l'endiguer un temps soit peu. Vaillante, me disais-je avec un peu d'effroi, elle se remet en psoiton de combat. Les coups recommencerent, les mains frappaient, mais l'arcade ne sassait de s'ouvrir, toujours en plus. Malgré tout, elle y retournait, le spectacle avait lieu et elle était dans l'arène. Les tentatives repétées par l'entraineur de la refaire coller pour le tour suivant n'y changeait rien. La plaie s'était transformée en béance, l'envers de la peau rougeaud et sanginolant tombait sur l'oeil, on aurait dit que la moitié de son visage menaçait d'entièrement s'affaisser. La plupart des personnes dans le bar regardait, plus ou moins distrait par une bière ou une discussion, plus ou moins indifférent. Pourtant sur les nombreux écrans du bar, une femme restait debout, prenait et rendait des coups, l'air irrité, tendue, le visage entreouvert, devant eux et des milions de spectateurs. Pourquoi consentir à se faire violence ? Si ce n'est pour sustenter l'appétit voyeur et pervers de ces téléspectateurs qui attendaient seulement que ce match finisse pour voir le suivant. A quoi bon provoquer le mal, si ce n'est pour la paye, pour sa survie d'athlète, d'objet de divertissment. Et là, sans que je sus si c'était l'éthnaol, la fatigue, l'excès de violence superflue ou l'atmosphère lugubre du bar, ma vue s'est brouillée brusquement. Tout était devenu sombre, agité, comme si on avait coupé un signal. Je préviens mon ami, on sort rapidement à ma demande. En prenant un verre d'eau, j'essayai de lui expliquer le phénomène, le malaise. Mais qu'est ce qu'il y comprenait ? Lui qui était venu pour voir un humain se faire battre comme des vulgaires animaux. On s'engouffrait dans le métro, en parlant tout deux un peu troublé. Le métro arrivait dans quelques minutes, nous devions le prendre, c'était le premier du matin. C'est à ce moment là qu'un homme de la rue, désorienté et débrayé, pied nu, plutôt âgé, passait derrière nous. Il finit par descendre sur les rails, en avançant vers la pénombre du tunnel, sans sembler trop savoir ce qu'il faisait. Le tram n'allait pas tarder à arriver. Mon ami l'appelait "Qu'est ce que tu fais ?? Viens ! REMONTE !" Il se penchait vers les rails en lui faisait signe de se rapprocher du quai "Viens là, faut pas faire ça !!". L'homme se retourna vers nous et nous dis "dépechez vous, je ne compte pas bouger", il était debout, face au tram qui allait arriver dans 2 minutes, complètement immobile, comme figé, prêt à en finir. C'était glaçant, moi et mon ami ne nous sommes pas parlé, il continuait à crier sur l'homme pour lui dire de revenir sur le quai. Il faisait mine de ne rien entendre. Le temps passait si vite et si lentement en même temps, l'affichage numérique affichait encore 2.Min, on avait encore une chance on descendit du quai à notre tour, sans se parler, à peine en se regardant. Notre seul peur, c'était qu'il courent à travers le tunnel de métro, mais non, il ne bougait pas, il semblait tremper. On l'empoigna, et on l'emmena jusqu'a au quai, le métro arrivait dans 1 minutes, on l'aida à remonter puis on remonta à notre tour. Il ne tenait plus debout, il était couché sur les bandes d'éveil sur le bord du quai. Une fois qu'on était tout les deux sur le quai, on le pris, moi en dessous de ses aiselles, et mon ami pris ses pieds. On l'emmena sur un des siège du métro. Puis le métro arriva.