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Anecdotiques ténèbres La soirée finissait doucement. On avait passé la nuit à s'amuser jsuqu'à faire la clôture des bars dansants, deux de mes amis étaient partis, le dernier me proposait d'aller dans ce bar populaire quoique glauque, où avaient finit tous les rebus de la nuit : le Big Game. Il voulait fortement y voir un match-de-boxe-évènement, diffusé exceptionnelement en direct sur Netflix, à l'heure américaine. Nous nous étions posés dos au bar sur les chaises hautes, prêts à assister le spectacle, bien que la lassitude et la fatigue commençait à poindre. Mon acolyte sympathisait avec un homme emméché, abrupt bien que d'apparence inoffensive, qui cherchait à provoquer l'attention dans le brouillard de son ivresse. L'ivre homme nous proposa un shot, mon acolyte m'invita à les rejoindre, ce que je fis sans en avoir l'envie. Le match commençait, ce n'était pas encore le match tant attendu. C'était un match féminin, pour nous faire attendre. Une femme blanche d'allure sévère, forte et hargneuse entra sur le ring. Une deuxième femme, plus svlete, concentrée, vraisemblament latina, entra sur le ring; sous la même égrénation de ses exploits interntionaux dans le domaine du coup porté. Le match pouvait commener. Après quelques coups d'essai, la latina, en embuscade, prit rapidement l'avantage. Après un tour, la femme blanche lui frappa le visage, le dessous de son arcade, sous son sourcil, avait cédée. Une plaie béante apparut. Son entraîneur s'empraissa de lui tamponer la plaie avec de la glace pour l'endiguer un temps soit peu. Vaillante, me disais-je avec un lpeu d'effroi, elle se remet en psoiton de combat. Les coiups recommencerent, les mains frappaient, mais l'arcade ne sassait de s'ouvrir, toujours en plus. Malgré tout, elle y retournait, le spectacle avait lieu et elle était dans l'arène. Les tenatives repétées par l'entraineur de la refaire coller pour le tour suivant n'y changeait rien. La plaie s'était transformée en béance, l'envers de la peau rougeaud et sanginolant tombait sur l'oeil, on aurait dit que la moitié de son visage menaçait d'entièremenr s'affaisser. La plupart des personnes dans le bar regardait, plus ou moins distrait par une bière ou une discussion, plus ou moins indifférent. Pourtant sur les nombreux écrans du bar, une femme restait debout, prenait et rendait des coups, l'air irrité, tendue, le visage entreouvert, devant eux et des milions de spectateurs. Pourquoi consentir à se faire violence ? Si ce n'est pour sustenter l'appétit voyeur et pervers de ces téléspectateurs qui attendaient seulement que ce match finisse pour voir le suivant. A quoi bon provoquer le mal, si ce n'est pour la paye, pour sa survie d'athlète, d'objet de divertissment. Et là, sans que je sus si c'était l'éthnaol, la fatigue, l'excès de violence superflue ou l'atmosphère lugubre du bar, ma vue s'est brouillée brusquement. Tout était devenu gris, un gris agité, comme si on avait coupé un signal. Je préviens mon compère, on sort rapidement à ma demande. En prenant un verre d'eau, j'essayai de lui expliqiuer le phénomène, le malaise. Mais qu'est ce qu'il y comprenait ? Lui qui était venu pour voir un humain se faire battre. On s'engouffrait dans le pré-métro, en parlant tout deux un peu troublé. Le tram arrivait dans quelques minutes, il s'enquerrait un peu de ma santé, de ma suractvité. Pendantr ce temps un homme de la rue, désorienté et débrayé, plutôt âgé, passait derrière nous. Il finit par descendre sur les rails, en avançant vers la pénombre du tunnel, sans sembler trop savoir ce qu'il faisait. Le tram n'allait pas tarder à arriver. Mon ami l'appelait "Qu'est ce que tu fais. Viens." Il se penchait vers les rails en lui faisait signe de se rapprocher du quai "Viens là, faut pas faire ça." Lui dit il quant il rebroussa chemin, en titutbant quelque peu. Cet homme est - ou était à l'heure qui l'est - noir. Mon ami grand, fort et blanc, a mon âge. Cette scène me glace encore le sang. Je suis rentré, désemparé par la banale brutalité du monde. grosd cacva c acaca puducu pipouuuuuuuu