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Tu es mon fils En gros j'étais en voyage à vélo, avec mon meilleur ami, et depuis le début on dormais dehors, parce que voila , on a pas, enfin quand on est passé par Lyon on a pris une chambre, mais, sinon on dormait dehors, et, en gros, un soir , on se pose à une brocante pour regarder ce que y'a dedans, et le type fermait 10 minutes après, et on est dans le sud, qui dit Sud dit Ricard, qui dit Ricard, le type était en train de boire du ricard avec son pote, et il nous dit "eh venez vous posez", du coup on arrive, on vient se poser et tout, et en fait on commence à boire avec eux, il achètent des pizzas, on commence à manger des pizza avec eux, à la bien, et en fait ils commencent à nous raconter que c'est vraiment leur quotidien. Y'a le gérant du truc, qui s'appelle David et y'a Wagner, le pote du gérant, et en gros, il nous explique à quel point Wagner, genre ce gars il arretait pas de partir de là trop bourré, et qu'il s'est enfoncé déjà plusieurs fois, en mode, sur le chemin du retour. En gros il était venu en moto une fois et genre il l'on retrouvé *rire* accroché à sa moto, mais allongé par terre comme ça, en mode dans le mal, en train de rompiche sur le bord de la route, mais encore en train de chevaucher sa moto, y'a une autre histoire ou il avait enfoncer une voiture dans un fossé mais bref. Du coup, Wagner, il pouvait plus rentrer en bagnole, ça c'était les petites anecdotes marrante et tout, et en gros Wagner à un moment et tout , il vient à nous parler de son neveu, et en gros il nous dis qu'il a accueilli son neveu y'a pas longtemps chez lui et tout, et son neveu est gay, et il commence à dire "ouais moi j'ai défendu mon neveu par rapport à mon frère, parce que mon frère n'aurait pas apprécié , il l'aurait pas supporter, du coup moi j'accueille mon neveu et son compagnon, pas de soucis". Pas de soucis, mais Wagner me dit quand meme "ça aurait été mon fils je sais pas si j'aurais pu". Du coup voilà tu sens un peu la tension dans l'air, puis t'as David, qui donne un peu des hôchement de tête négatif, tu vois un peu en mode "Il raconte des conneries Wagner". On est bien dans un vieux patelain genre, en mode c'est le sud, c'est fin voilà, je m'étonnais pas trop qu'il aient des idées comme ça. Et en gros on rentre un peu après avec David chez David, parce que Wagner est renté chez lui, il était fini on avait fini une bouteille et demie de Ricard, on était terminé. Donc nous on a mis nos vélos dans la camionette de David, et il nous ramènent chez lui. Hop ! on arrive, y'a sa meuf, sa meuf tout aussi enquillé que David, genre vraiment, bourré sa mère à la bière. Nous on arrive ça nous sert des bières encore, on commence à boire et tout , mon meilleur pote commence à pas être à l'aise, parce que genre, déjà il était bourré, et on était dans une petite maison comme ça, un peu ombragé, avec une caravane dans le jardin, et voilà quoi. Et du coup il commence à parler, il commence à parler, là David il commence à s'allumer un gros bédo comme ça hop ! On est à l'aise, et là d'un coup David il fait "tu vois ce que dis Wagner tout à l'heure et tout, moi je peux pas accepter ce genre de trucs, parce que mon fils il est GAY ! tu vois." et puis là ça m'a agréablement surpris David il était en mode "Que tu aimes la bite, que tu aimes la chatte, je m'en bats les couille moi, tu es mon fils" Et genre vraiment, il lache en mode vieux sudiste, en mode anti-homophobe mais sudiste donc toutes la soirée il lachait quand même des "enculé!" mais c'était marrant, et du coup t'avais genre David, qui disait "enculé ! enculé !" comme ça, et t'avais sa femme qui a chaque fois le reprenait et disait genre "ça se dit, pense à ton fils". Et il nous expliqué ensuite que son fils était dans l'armée , et que il était gay à l'armée, et que y'avait de gros bourbiers, et qu'il voulait se barrer de l'armée et que genre en gros que, il le soutenait là dedans, le soutenait dans le fait d'avoir une vie confortable et tout.