mes lits/

23/09/25

c’est quoi un lit ? Mes lits, un rapport à l’espace et au temps. Retranscrire un espace de l’intime. Être avec soi. Ailleurs. Suis-je capable de reconnaître mes lits ? Était-ce mon lit ? À quel moment un lit nous appartient-il ? Pourquoi un lit ne nous appartient-il pas ? Le lit est un espace, mais aussi un moment. Existe-t-il d’autres meubles Espace-Temps ? Oui. Alors, pourquoi le lit ? Mon intuition me dit le lit. Si mon intuition me dit le lit, alors, le lit. Et puis le lit c’est être couché. Comme les mots. Mon lit est un journal intime. Il connaît mes 3 visages. Le lit vu d’en face, comme pour rappeler le lit de chacun, comme pour se rappeler notre lit ou bien nos lits. Le revoir pour la première fois. Les filmer pendant des heures, ces lits. Mes lits ont-ils des liens entre eux ? Qu’en est-il de ceux qui n’ont pas de lit ? Il faut pouvoir raconter les sans-lits. Si seulement ça n’était que les lits. Est-ce qu’on peut dire bonne nuit à tout le monde ? Et puis pourquoi dort-on la nuit ? Qu’est-ce que je connais, qu’est-ce que je sais de mon lit ?

27/09/25

A personal situation that merges with the audience, who find themselves taken inside yet not totally invited to enter. Montrer à nouveau pour mieux voir parce qu’il faut se souvenir parce qu’il faut se souvenir parce qu’il faut se souvenir. Se souvenir de ce que l’on a, c’est prendre conscience de ce qu’on pourrait ne pas avoir. C’est revivre le vécu ou bien imaginer ce qu’on aurait pu vivre. Rapport étroit entre voir et vivre. Est ce que voir, c’est regarder ? « et c’est vrai qu’en regardant tes yeux, je ressuscite à une vitesse prodigieuse » — Monique Wittig Montrer l’image du ‘commun’ c’est parler déjà sans ne rien dire. À quel point le ‘commun’ est-il commun ? Un revoir comme un voir qu’on ne voit plus. La vidéo, c’est ce qui m’apparait. Traduire la pensée. Tous les jours, le lit. Pas un jour sans lit. Frédérique Gaillard — Lit Rauschenberg/ Wet Leg ‘chaise Longue’ /Jeremy Deller (chambre d’ado)/ Molloy - Samuel Beckett 23/09/25