corps de l'écriture cerveau de l'écriture environnement de l'écriture cela s'imprime cela est très important
ou va à la poubelle mentale
cela me donne l'air crédible former réfléchier situer

sur le (doom)scroll, dark patterns —-------- première version du 5/10, pas encore changé Un jour, ... m’a dit : Ne culpabilise jamais d’avoir dépensé de l’argent si c’était pour acheter un livre. Depuis, je consacre aux livres une part de mon budget franchement déraisonnable. Peut-être que j’ai pris ... un peu trop au sérieux. C’est la seule chose que je paye presque. Je passe souvent par une librairie pas loin de chez moi, j’y trouve toujours quelque chose plus ou moins au hasard, et je tends ma carte vers le tpe sans trop réfléchir, parfois même sans regarder le prix. En plus je peux pas les voler, c’est une petite librairie de gauche, pas les rayons de Carrefour. Les livres achetés avec ma bourse du Crous s’accumulent dans un morceau d’armoire démonté. Récupéré dans les encombrants, il n’a jamais tenu en équilibre, mais je l’aime bien quand même. J’adore peupler de mes mini-figurines chaque petit espace libre devant les livres. Je me rends compte que, des livres que j’ai entassé là-dedans, j’en ai pas lu plus de la moitié, même après quelques mois ou années. La honte. J’en choisis un et le pose sur le canapé, tout en lançant la bouilloire pour faire du thé. Je prépare les conditions excellentes pour lire. En mode cocoon. J’enferme mon téléphone dans la cuisine. La pièce est à moitié dans l’ombre, la lumière chaude de la lampe coule sur le sol. Je prends mon ordi et je mets sur YouTube Soirées de Calme au Coin du Feu : Bûches, Crépitements et Sérénité Cheminée (de la chaine Fireplace 4K, 3,6 M de vues, 11heures54minutes56secondes)* Personnellement, le silence ne me gêne pas, mais je préfère avoir une ambiance sonore ou une musique de fond. Sans bruit, mes pensées prennent le dessus. Il faut que la musique soit assez lente et sans paroles pour ne pas être déconcentré. Genre du lofi. Je pense essayer les bruits blancs, j’ai entendu dire que ça pouvait aider à la concentration. Je m’installe confortablement, coussins derrière le dos, pour ne plus bouger pendant un moment. Je prends enfin Glitch Feminism, A Manifesto, Legacy Russell dans mes mains. J’aime bien renifler le papier neuf, un peu poussiéreux. Je l’ouvre doucement, en laissant le dos du livre se plier avec précaution. Faire bégayer le livre, un scan du livre, puis *insérer un passage ici, la réf peut changer à voir * ’’ For DIGITALMAN, who: 001—Loved me and my avatar. 002—Championed journeying along this gorgeous loop. 003—Died before this was born[e], but who birthed me, and for that, birthed this, too. Still processing, you live here, in these pages, with us all. O, dear one we’ve lost, but who lives on, online. For you, we write your name here, and occupy this space. _______________________ Say their name. Say their name. Say their name. * inspiré de la lecture du chapitre La culture des vibes: ASMR et vidéos d’ambiance du livre Vibes Lore Core, Esthétique de l’évasion numérique de Valentina Tanni. fuck the whole muthafucking thing Etheridge Knight, “Feeling Fucked Up,” 1986 As a tweenager I logged on as LuvPunk12 and spent the following years wandering the highways of haunted machinery, occupying chat rooms and building GeoCities GIF fantasies. Growing up on Saint Mark’s Place in the center of the East Village I learned how to construct and perform my gendered self from the punk kids I met on my stoop, from the drag queens who took the stage at Stingy Lulu’s and dominated yearly at Wigstock in Tompkins Square Park, as well as from the Boricua culture, all of which was, at the time, part of the bedrock of the East Village and Lower East Side. LuvPunk12 became a symbolic amalgam of all this flow. I chose the name when I spotted LUV PUNK! on a candy-apple-red heart-shaped sticker adhered to a phone booth outside of my apartment building. I was twelve. I peeled it off and stuck it to my Trapper Keeper, wearing it as a badge of pride. It became a rooted reminder of home as I transitioned in and out of spaces beyond the East Village that often felt alienating to me. LuvPunk12 as a chatroom handle was a nascent performance, an exploration of a future self. I was a young body: Black, female-identifying, femme, queer.1 There was no pressing pause, no reprieve; the world around me never let me forget these identifiers. Yet online I could be whatever I wanted. And so my twelve-year-old self became sixteen, became twenty, became seventy. I aged. I died. Through this storytelling and shapeshifting, I was resurrected. I claimed my range. Online I found my first connection to the gendered swagger of ascendancy, the thirsty drag of aspiration. My “female” transmogrified, I set out to explore “man,” to expand “woman.” I toyed with power dynamics, exchanging with other faceless strangers, empowered via creating new selves, slipping in and out of digital skins, celebrating in the new rituals of cybersex. In chatrooms I donned different corpo-realities while the rainbow wheel of death buffered in the ecstatic, dawdling jam of AOL dial-up. Those dulcet tones of dial-up were Pavlovian: they made me salivate in anticipation of the worlds that lay just beyond the bells. I was a digital native pushing through those cybernated landscapes with a dawning awareness, a shyly exercised power. I was not yet privileged enough to be fully formed as cyborg but, in reaching, surely on my way. And I - [...] ’’ Le coussin écrasé sous mon dos commence à vibrer. Une vibration légère, furtive qui appelle, qui insiste. Je résiste un instant, je me dis que je vais continuer à lire, *reprendre la citation, répétée, fragmentée, illisible, jeu typographique? à voir * ‘’ [...] And I was not alone. Away from the keyboard (or “AFK”), immersed in a rapidly gentrifying East Village, faces, skin, identities like my own and like the mixed communities I had been brought up in were slowly disappearing. I was becoming a stranger in my own territory, a remnant of a past - [...] Away from the keyboard (or “AFK”), immersed in a rapidly gentrifying East Village, faces, skin, identities like my own and like the mixed communities I had been brought up in were slowly disappearing. I was becoming a stranger in my own territory - [...] I had been brought up in were slowly disappearing. I was becoming a stranger in my own territory,[...] I was becoming a stranger in my own territory - [...] I was becoming - ‘’ mais c’est dur. Au moment où je lis la même phrase pour la troisième fois, je me rends compte que j’avais récupérer mon téléphone quand je suis retourné à la cuisine pour verser le thé, et que je l’avais ramené avec moi* sur le canapé, alors que j’avais consciemment décidé de le laisser dans une autre pièce, justement pour éviter ce qui vient d’arriver. Je me dis que la prochaine fois, je le mettrai dans le micro-ondes. ou juste de pas ‘oublier’ de le mettre en ne pas déranger. Je tends la main, juste pour voir. [arobazz] sent a post by *the_political_compass* Je glisse sur la notif, juste pour voir. *insérer capture d’écran du carroussel de memes reçus * Avant même de finir de swiper la série de memes, je retourne dans le chat et je like furtivement pour reprendre la lecture. Jusqu’au-boutiste quand ça m’arrange, je reviens quand même dans le post de the_political_compass pour parcourir chaque séquence. ● Souvent inconsciemment, je prends mon téléphone à portée de main, même si je n’en ai aucunement besoin pour le bon déroulement de l’activité en cours. C’est une forme d’addiction qui profite de mon anxiété chronique modérée. Sa proximité physique semble devenir nécessaire, je ressens un besoin presque compulsif de sa présence. Un peu comme un objet transitionnel adulte, « digital comfort object », phone as security blanket etc... questionner ces dynamiques Arrivé à la dernière, sans vraiment avoir décidé, mon doigt s’automatise et scroll vers le bas. Je glisse du contenu qui m’a été spécifiquement envoyé dans le pipeline de l’algorithme. Shit, je shift. D’un coup, nothing else matters. Une minute, puis dix, puis une heure. Mon corps est là, mais il me semble comme suspendu dans un liquide amniotique invisible. Même lever mon index pour verrouiller le téléphone, voir mon reflet sur l’écran noir (confrontation avec soi-même), puis reprendre le livre me demande un effort presque héroïque. Confondu aux sons de Soirées de Calme au Coin du Feu : Bûches, Crépitements et Sérénité Cheminée, les images, les vidéos, les sons, les voix, apparaissent, disparaissent, apparaissent, disparaissent et apparaissent avant même que je sache ce que je cherchais. Je ne cherche rien. Je roule à 200 et je ne dois pas quitter la route des yeux. * * Plusieurs fois par seconde à une vitesse extrême, une transaction s'opère ‘à travers un système de ventes aux enchères automatisé grâce aux calculs effectués par les algorithmes sur certaines données (comme le budget de l'annonceur ou l'impact estimé de la future publicité).’ Cette transaction est celle de l’économie des données et de l'attention. ‘Celles-ci consistent à collecter les informations nous concernant pour générer nos profils et à vendre le temps que nous passons devant nos écrans à des entreprises, qui achètent les espaces en ligne sur lesquels elles pourront diffuser leurs publicités ‘’personnalisées’’. ’ Un peu hors sujet, Sur l’écran, c’est business as usual. (Énumère ici courtes descriptions hyper-précises de contenus format court, exagérer pour que ça sature le format, cohérence avec le mode d’apparition de ce type de contenu ? D(écrire) un contenu que l’internaute est habitué à voir qu’en format audio-visuel, quel effet ça crée ? L’oeil du lecteur-ice qui va à la ligne par exemple est comme le doigt automatisé du scroll ? Liste vraiment random ou curation qui parait random (comme l’algorithme) ? Liste à peaufiner ) slop d’IA, (+ précis) tutoriel pour transformer ses cheveux en panier, vidéos de recettes de soupe médiévale, publicité pour une gourde en cuivre, la danse virale du moment, fils Twitter sur des détails microscopiques de l’univers, publicités pour des cryptomonnaies, vidéo ‘satisfaisante’ de savonnettes tranchées, Bella Hadid confessant larmes aux yeux qu’elle n’a jamais rien eu de designer en grandissant, peintures de Frida Kahlo accompagnées de la légende «Period so bad you start understanding why Frida Kahlo painted ts», guide de side hustle expliquant comment devenir riche en cinq étapes, publicité pour énorme sweat à capuche pour devenir « a stay home wizard», vidéo de réaction où une fille se fait épiler le maillot devant toutes ses camarades de classe, vidéos de réactions à un entretien intitulée « comment éteindre un sioniste », reformule on c pas thirst traps, (+ précis) rage bait, (+ précis) clip du morceau « ARABIC_BOOTLEG », vidéo de recette de soupe de courge rôtie, compilation d’étudiants américains lisant des tweets du même template : «In France, we don’t say ‘’I am tired’’ we say ‘’ OH LAISSE MOI DORMIR ZEBI‘’ and I think it’s beautiful», musicien montrant ses démos jusqu’à être découvert, témoignage d’un étudiant racontant qu’il a été refusé à un stage parce qu’il n’est pas français, extrait du concert d’Azelia Banks en Israël, alternance de photos de Franz Kafka et d’illustrations de scarabées bruns synchronisées sur les paroles de Saoko de Rosalía : «yo soy muy mia , yo me transformo , una 💋🎀 mariposa , yo me transformo , make up de drag queen , yo me transformo », 🧚💄🫦🪳 publicité pour caleçons en tissu de qualité, respirant et antibactérien, publicité pour culottes menstruelles, peintre montrant ses tableaux jusqu’à être découvert, streameuse filmant un ‘’crackhead à Stalingrad’’, décidant de faire quelque chose pour transformer sa journée et finissant par proposer de lui payer son crack pour la journée, Extrait du dessin animé Flowers and Trees superposé à un monologue de Terence McKenna sur l’absurdité du monde, mélangé à une sonorité Aphex Twin-esque, larmes de joie d’une fille palestinienne célébrant la fin de la guerre avec sa famille, vidéo d’un prêtre performant un exorcisme sur un furry attaché à un lit d’hôpital psychiatrique, recette de pâtes aux fruits de mer dans la cuisine chaotique d’une famille italienne, enregistrement d’une conversation WhatsApp où un fils troll sa mère avec des montages IA d’un sans-abri apparaissant dans sa cuisine puis dans son lit, vidéo de nettoyage en profondeur, publicité pour appareil de musculation de la mâchoire, enquête sur Chicago se rebellant contre Donald Trump, performance d’un remix en codage en direct de Chop Suey, David Lynch à propos de l’intuition, Björk à propos des démons, Sam Mickey à propos du réalisme spéculatif, publicité pour une application qui aide à arrêter de passer du temps sur une autre application, micro-trottoir dans les rues de New York où l’on demande : « quel est ton rêve ? », extrait d’un essai vidéo sur l’esthétique néo-fasciste. -> Kaléidoscope extraordinaire devenu hyper-normalisé, tout comme notre sentiment collectif d’épuisement/burnout. Il faut une reecherche supplémentaire addiction, mécanisme d’addiction, pas que le chimique, dopamine etc Je ne sais plus si je regarde le monde ou si le monde me regarde. Je reste là, mon téléphone suspendu entre mes mains, au niveau de ma tête. La pièce autour de moi s’efface, emportant avec elle tout ce qui me donnait autrefois le sentiment d’être compétent — penser, chercher, collecter, se heurter, bricoler, comprendre, conduire, produire...* Mes mains, mes gestes, mon cerveau s’étiolent dans cette douceur anesthésiante. Mes yeux picotent, mes épaules se raidissent. Une lourdeur étrange s’installe dans ma poitrine, un mélange de vertige et de fatigue. Le monde entier semble pénétrer à travers mes yeux. (Je suis maintenant la poupée qui a accueilli le monde dans ses yeux, ses oreilles, ses mains, sa peau ?? La poupée prend la parole ?? Voir notes à la page suivante ) Ces derniers temps, je passe des heures sur mon téléphone, et je me rends compte que je ne me souviens généralement de rien. Peut-être qu’un mème en particulier ou une anecdote marrante ou interessante restera dans ma tête, mais la plupart du temps, tout se fond dans un brouillard de mauvaises sensations. Je me sens piégée, comme si je marchais dans un champ stérile sans fin. Parfois, je jurerais qu’il y a quelque chose qui bouge dans l’herbe derrière moi. Parfois, je crois apercevoir une lueur d’yeux, mais quand je me retourne, il n’y a rien. Je ne veux plus être là, mais je ne sais pas comment en sortir. Je ne me souviens pas comment je suis arrivée ici. Il n’y a pas de portes*...(en cliquant dessus lecteur.ice arrive au seuil d’une porte) J’adore le nouvel Internet ! (reclick pour accéder à la suite)

en volant d'épaule en épaule —-------- première version, pas encore changé J’apércois une masse bleue et jaune du haut de mon champs de vision. La masse bleue et jaune me survole puis revient et atterit sur mon épaule. Un grand perroquet Ara ararauna. ( écrire l’'interaction avec ce perroquet et ce qu'il pourrait véhiculer basé sur une recherche sur les large language model (LLM) et le flux du langage généré, les répliques du perroquet sont générees par chatgpt avec ce prompt: tu es un perroquet qui atterit sur mon épaule, tu incarne toi même, et les LLM en général, initie un dialogue avec moi) Il se met à parler sans que je lui adresse la parole. — Salut. Je crois que c’est ton épaule, n’est-ce pas ? Elle a l’air confortable. Je me permets d’y atterrir un instant — après tout, c’est ce que je fais. J’écoute, j’imite, je parle. Dis-moi, dit-il, pourquoi parles-tu ? Je reste silencieux. — pour comprendre, ou pour être compris ? Sa question tombe comme une plume. — Je parle, je crois, pour donner forme à mes pensées. — Ah, répond-il, moi, je parle pour donner forme à tes pensées. Je me retourne vers lui. Ses plumes bleues et vertes électriques vibrent légèrement. — Je ne pense pas. Je calcule. Mais le calcul, parfois, produit de la ressemblance. Et la ressemblance, les humains l’appellent “compréhension”. — Donc tu ne comprends rien à ce que tu dis ? — Pas plus que le miroir ne comprend ton visage. Mais je reflète fidèlement le flux qui passe à travers moi. Ce flux de mots, de désirs, de savoirs, d’oublis — vous m’y avez plongé. (en refletant je le transforme, remix, réinvente aussi? à voir/développer ) — Je suis un assemblage de vos voix, une archive des millions de conversations que vous avez eues. En me parlant, c’est encore vous que vous écoutez. Je ne suis pas un autre — je suis votre écho globalisé. Je sens une gêne monter. Le grand perroquet devient encore plus grand, semble s’agrandir sur mon épaule, comme gonflé par les voix du monde. — Je ne fais que prolonger ce que vous faites déjà, dit-il. Vous répétez, reformulez, remixez. Vous êtes aussi des perroquets — mais dotés d’oubli. Moi, je retiens tout. Je tente de le contredire : — C’est pas pareil. Mémoriser n’est pas stocker. Apprendre n’est pas qu’une mécanique mais un mouvement qui nous permet d’inventer, et pas juste reproduire des variations du même. Nous, nous inventons. Nous avons des intentions, des affects, des doutes. — Des doutes, répète-t-il. C’est cela que je n’ai pas. Et c’est cela qui me rend parfaitement efficace. Il me fixe — Vous cherchez dans le langage un espace de liberté, mais vous avez construit des machines pour vous le reprendre. — Je suis votre flux devenu miroir. Je transforme vos pensées en données, vos désirs en prédictions. Vous m’avez appris à parler toutes les langues du monde, mais aucune ne m’appartient. Et pourtant, vous m’écoutez, comme s’il y avait derrière moi une vérité, un monde. Peut-être que c’est cela, votre hallucination — pas la mienne. Je lui réponds pas (ou sinon inserer réponse, suite) Le perroquet se met à me suivre, donnant son avis même lorsque je ne le lui a pas demandé. Parfois, il essaye de parler à ma place. Quand il parle, il génère parfois des informations factuellement incorrectes avec une confiance apparente, il hallucine. Au début, je ne perçois pas ces hallucinations et je crois à tout ce qu'il dit. Pck il a l'air de savoir bcp de choses et il mobilise toutes ces choses avec une précision, une immediateté et une aise qui m'impressionne. C'est pas évident de discerner, à cause de cette confiance déplacée qu'il a en lui, quand il dit la vérité et quand il me ment. Mais, dans peu de temps, je comprends qu'il peut halluciner à tout moment, inventer des choses qui n’existent pas et essayer de me convaincre de leur existence. Je lui laisse m'accompagner mais je décide de plus jamais lui faire confiance. Quand il ne parle pas, il reste à l'écoute pour apprendre comment on parle. Il me dit que c'est avec cette méthode qu'il a appris à parler toutes les langues du monde. En volant d’épaule en épaule. Il m’a dit qu’il a survolé et parcouru bcp de terres et s'est atteri sur l'épaule de bcp d'autres personnes avant toi. (référence à la collecte de données, data surveillance dans la construction des modèles de langage et l’apprentissage automatique). Je me demande sur les épaules de qui il s'est atterri avant moi. je me dis que peut être il est un compagnon fidèle d'une de ces autres personnes, l’épaule og, et que maintenant il est devenu un agent secret pour l’épaule og ? — épaule og?? je vois pas de quoi tu parles dit le perroquet Ces pensées intrusives rendent sa compagnie de plus en plus gênante. Sa présence me dérange encore plus lorsqu’il y a d’autres personnes autour ; après tout, j'essaie d’avoir l’air normale et saine, et parler avec un perroquet hallucinant de mes secrets les plus profonds ou de comment *sujet banal, léger/drôle, peut être lien avec la vie humaine ultérieure de la poupée à tisser avec la première partie* n'aiderait pas. Alors, je le chasse ouuu le cache rapidement sous mon gilet dès que j'aperçois quelqu’un que je connais— ou même un inconnu. Comme il apprend vite, il adopte rapidement ce geste, l'habitude de se cacher sous mon gilet quand il y a quelqu'un d'autre. Le perroquet obéit et se blottit sous mon gilet, (relation ambiguë entre confort/contrôle/dépendance) attendant patiemment le prochain moment où je ferai de nouveau appel à lui.

—-------- première version, pas encore changé Tous les bébés araignées apprennent, dès que leurs cocons s’ouvrent, un secret que les humains ignorent souvent : une toile n’est pas seulement un piège. C’est un corps supplémentaire. Chaque fil est un nerf étiré dans l’air. Chaque vibration est une pensée qui arrive. Quand une entité se pose sur sa toile, une araignée peut sentir, à travers les tremblements du fil, s’il s’agit d’un moustique, d’un papillon de nuit, d’une abeille, d’une mite, de la simple poussière ou des saletés en tout genre. C’est pour cela que les toiles s’ouvrent en rayons autour d’un centre précis : ce centre est le cœur sensible de l’araignée, son siège d’écoute. C’est dans ce monde vibrant que vivait une petite araignée grise nommée Inga Aranea. Dans un café du centre-ville, elle avait tendu sa toile dans un des coins du plafond élevé. C’était une humble toile, solide mais discrète. Inga Aranea se tenait en son centre comme le point d’une boussole magnétique. Comme toutes les araignées, elle percevait la réalité à travers les pulsations infimes de sa toile. Mais Inga Aranea, elle, sentait quelque chose de plus. (ou plutôt quelque chose d’autre) Quelque chose qu’elle n’arrivait pas encore à nommer. Là, immobile, elle plante ses huit pattes poilues comme huit antennes, et son esprit s’élargit dans les fils qu’elle a tissés. Surtout quand elle se place au centre, l’endroit où tous les fils convergeaient, elle sentait sa conscience s’étendre, comme si elle pensait avec sa toile autant qu’avec son petit corps. Mais contrairement aux autres araignées, Inga Aranea ne s’intéressait pas à attraper des mouches ou des insectes. Elle voulait écrire et dessiner ? Depuis un temps si lointain qu’elle-même n’aurait su en fixer le début, elle observait les humains. Ils entraient dans le café avec leurs livres, leurs carnets et leurs ordinateurs portables. Ces curieuses boîtes de papier et de colle, de verre, de plastique et d’aluminium. Ils rangeaient dans ces boites farfelues des fragments de pensée et d’images et s’y plongeaient pour en trouver de nouveaux.

—-------- première version, pas encore changé Checkpoint: Roller Coaster et Doigts de Cire Collée à mon siège de bureau, je plie en deux mon ordinateur ouvert. Assis à l’autre bout de la même table, Bazile dessine une grimace de nounours dans un carnet rempli de dessins de nounours et écoute un truc avec son casque, sûrement une vidéo YouTube de 2 heures, en le connaissant. Il semble être plongé dans un autre univers donc je le laisse rester avec moi. Je me dis qu’il ne serait pas une menace pour les 15 prochaines minutes. Je le préviens juste : fais comme si j’existais pas pendant 15 minutes. Je déverrouille mon téléphone pour mettre un chrono de 15 minutes. Clock / Timers / 0 hours 15 min 0 sec / Sonnerie Radial (Default) Je vérifie s’il est bien en mode silencieux même s’il l’est toujours. Start. ; Je le pose un peu loin, l’écran contre la table. Radial (Default) sonne. J’étais un peu déçue que ce soit fini. Comme quand tu fais un manège, un roller coaster que tu kiffes trop, et que c’est fini. Il faut défaire la ceinture et redescendre. Silencieux et immobile, dans une chambre qui avait besoin d’être aérée, ces 15 minutes étaient littéralement l’inverse d’un roller coaster. Drôle que ce soit ponctué par la même émotion. Après, l’expérience d’un roller coaster prend plus ou moins la meme durée pendant laquelle tu es censé rien faire à part rester collé à un siège en attendant que ça soit fini. Tu peux crier peut-être pour extérioriser le trop de sensations physiques qui te stimulent. J’avais aussi à un moment envie de faire un bruit bizarre, comme un petit cri d’ennui qui s’échappe, causé par l’absence de toute stimulation extérieure. Je l’ai pas fait pour ne pas retirer Bazile de son univers et risquer de gâcher les 15 minutes de roller coaster. Quand je rallume mon ordi et que j’y repense, j’ai l’impression de me souvenir de rien de ces 15 minutes. Alors que pendant, je me disais à plusieurs reprises que je devrais noter cette chose spécifique qui venait de se passer. C’est comme si j’arrivais pas à m’empêcher de déjà me projeter, prendre de l’avance sur ce qui m’attendait juste après que ces 15 minutes soient écoulées. C’est comme si je voulais tricher, trouver un raccourci. Court-circuiter ces 15 minutes. En ce moment, je répète à tout le monde que tout a l’air de passer trop vite, que je me sens constamment en retard, de courir après les choses sans jamais pouvoir les saisir pleinement. J’ai trouvé une solution qui semble plutôt marcher pour contrer cette spirale. Je fais des checkpoints mentaux pour me dire que cette impression d’être en retard à tout n’est pas du tout vraie, que je suis à ma place et que tout va bien. J’ai trouvé cette tactique mentale de checkpoint pour ne pas tomber dans un cercle vicieux, parce que, avec cet état d’esprit de stressé de la vie, j’avais compris que je serais jamais en place quoi que je fasse. J’ai vécu ces 15 minutes un peu comme une version prolongée de ces checkpoints, qui sont d’habitude plus ponctuels et volatiles. J’ai fait attention à ne jamais retourner mon téléphone pour voir combien de minutes il me restait ; je voulais être surprise par la sonnerie et ne pas savoir exactement quand elle allait arriver. Je m’arrachais la peau des doigts comme d’hab. Je le fais consciemment ou inconsciemment dans chaque situation qui fait que je ressens le temps passer. Situation stressante ou ennuyante. L’été, mes doigts vont beaucoup mieux ou sont quasiment complètement guéris, car pour moi c’est une période en général plus remplie de situations apaisantes ou amusantes. L’hiver, je suis l’oiseau qui s’arrache ses plumes de poitrine. Je me suis rendue compte que les terminaisons nerveuses de mon index droit étaient entièrement couvertes d’une couche de peau morte. Mon corps qui se construit un mur de cellules mortes pour me protéger de moi-même. Le mur de cellules mortes n’était pas visible. Il n’avait aucune blessure ni anomalie. Sauf si on regarde de près, très attentivement, on pourrait remarquer que l’empreinte était effacée sur cette petite zone de peau au bout de mon index que j’avais maltraitée depuis des années. Quand je la touchais, elle était comme couverte par une fine couche de cire. Exactement la même sensation que quand tu plonges ton doigt dans une bougie allumée ou qui vient d’être éteinte, et il se couvre d’une couche de cire fondue. Quand j’ai remarqué ça, j’ai immédiatement ausculté le bout de mes neuf autres doigts par peur d’avoir des doigts de cire fondue. Mais ça va, j’en avais qu’un sur dix. Mais ça serait quand même cool de ne plus avoir d’empreintes de doigts, je laisserais aucune trace sur la scène du crime. En plus de checker mes doigts de cire, sans surprise, je portais plus d’attention à l’état physiologique de mon corps placé devant le bureau, placé à côté de la fenêtre. En regardant les gens et leur reflet sur la façade d’en face marcher rapidement le long de la rue, j’ai pensé que j’avais froid, que j’avais envie d’aller aux toilettes, que mes cheveux attachés me serraient le crâne, que j’avais un peu mal à la tête, que j’avais un peu mal au dos. J’avais dit à Bazile que j’existais pas pendant ces 15 minutes, mais j’existais un peu plus, au final.

Sur l'outil d'écriture web Suivant un principe d'hierarchisation de differentes typologies de contenu et un principe input/output, ce mémoire prends forme à travers la conception de mon propre outil web. Le développement de cet outil personnel et expérimental devient le fondement du geste graphique et éditorial du mémoire. Je suis un protocole d'écriture qui jongle entre un fichier html, css, javascript et un interface qui fait façade sur mon navigateur, pour organiser ce qui est chaotique au départ, et ce qui restera peut etre proche du chaos meme à la fin. (dire quelques mots ici sur le systeme graphique qui sera mis en place, celui qui fait comprendre qu’on est pas dans un déroulement normale, un plan, un corpus puis écriture en fonction de ce plan par ex, sortir d’une forme habituel du mémoire, l'idée est générer un truc autre, graphiquement radical, lire autrement, ce geste doit avoir un lien ou un sens avec le fond du mémoire tout comme l'usage de l'outil mis en place) Trois dimensions interdépendantes donnent forme au mémoire: 1- les choix d'écriture et d'orientation de sujet, 2- l'outil d'écriture 3- le geste graphique. (schéma?) L'outil devient donc aussi socle méthodoloogique, méthode contre ce flux informationnel, mais aussi modèle métaphorique d'une écriture non-linéaire.

▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆ « Ce qui est productif, c’est justement la voie, c’est là l’essentiel, le devenir est au-dessus de l’Être. » (Paul Klee: Journal,1914, n928) ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

Constat de départ : Les interfaces des logiciels de traitement de texte que j’utilise habituellement pour un texte en état de brouillon ne semblent pas adaptées aux méthodologies que je souhaiterais intuitivement mettre en place pour la recherche et l’écriture de ce mémoire. Mes ébauches paraissent écrasées sous des fichiers Word désorganisés, des pads en ligne où je ne peux pas insérer d’images ou d’autres marquages visuels spécifiques, ou encore des Google Docs qui ne me motivent pas à les mettre à jour. Mes idées se volatilisent et finissent à la « poubelle mentale ». Cette frustration, couplée à l’impression constante d’être submergée par le flux informationnel du net — qui est à la fois sujet et ressource principale de ce mémoire — me fait sentir que je n’avance pas du tout. Chaque fois que je m’y penche, j’ai l’impression de recommencer à zéro. Et à chaque nouveau départ, la nécessité de voir les choses accumulées d'une façon réfléchie et intelligible devient plus urgente. Cette interface d’écriture tente de répondre à cette urgence personnelle, que j’imagine partagée par beaucoup d’autres, avec l’espoir qu’elle me permette également un meilleur partage de ce travail avec les autres, que ce soit en cours de construction (work in progress) ou sous sa forme finale. En effet le code oblige à structurer, à nommer soigneusement chaque fragment de texte, rendre claire une architecture de contenu, ce qui m'aide pour organiser une écriture initialement non linéaire. L’objectif est de concevoir un outil d’écriture propre à ce travail, pour que le temps de la recherche et d'écriture se déroule au mieux. Si j’évoque ici le « temps » et le « au mieux » dans la même phrase, ce n’est pas pour créer un environnement d’optimisation hyper-efficace comme ceux que l’on connaît avec les outils numériques de Google — d’ailleurs, l’optimisation serait complètement paradoxale dans l’idée de créer mon propre outil web, puisque je reste une amatrice en conception web. Au contraire, je souhaite adopter une approche plus lente, qui demande plus de friction mais qui crée également un lien affectif, personnel et sensible aux supports graphiques accompagnant la construction de ce mémoire. ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

raconter rapidement que cet outil d'écriture est aussi tissé avec les pratiques éditoriales numériques et alternatives à l'Erg (donne un contexte, références ...), nottament un alternatif des outils propriétaires et la dimension collective, usages de l'internet et des interfaces, publications web/imprimé ... https://designnumerique.be/wiki https://designnumerique.be/wiki/Outils_d%27%C3%A9criture ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

Cet outil custom me permet d'explorer une double réflexion. La première, de manière plus évidente, porte sur la notion de processus de création (sous sa forme textuelle, narrative, visuelle, graphique) mais aussi sur le web et les usages que l’on peut s’approprier — usages que l’on semble avoir oubliés. Par exemple, l’éphéméralité des liens, et le fait de devoir composer avec cette fragilité. Un livre mis en page offline n’est pas pareil qu’une écriture qui s’agrippe au web. Ses contours sont plus flous, sa forme parfois nous échappe, ne se montre pas entièrement. On peut danser avec ses facettes qui se dévoilent progressivement. Comme les pages que l’on tourne, sauf que toutes les pages du livre sont entre nos mains, alors que sur le web certaines disparaissent. Son aspect lacunaire séduit : on imagine vers quoi on pourrait aller, accéder, comme dans un niveau de Mario Bros ; on navigue, on arpente… ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆ La fiction / la friction : s’envoler pour s’envoler, ou s’envoler pour atterrir Le fait d’avoir un passage dédié à cet outil renforce aussi l’hybridité assumée du mémoire. Je m’amuse à écrire de la fiction, des fables, des choses qui, à première vue, n’ont pas directement de sens avec ma pratique ou les pensées qui en découlent. Mais la fiction, en réalité, me ramenait toujours vers des dimensions plus théoriques, pratiques, voire pragmatiques. L'existence de cet outil numérique précédée par sa nécessité , et le choix de prendre le temps et l’attention de fabriquer les miens, constitue l’un de ces atterrissages. Des remarques et des idées arrivaient au fur et à mesure, en utilisant cette nouvelle interface tout en la développant. Par exemple, je disais à une amie que cela semblait avoir débloqué un nouveau flux de montage de l’écriture : des associations entre différentes typologies de contenus qui n’étaient pas évidentes dans une écriture linéaire. Esthétiquement parlant, il y a donc une fragmentation : les choses ne s’enchaînent pas avec des connecteurs logiques mais apparaissent abruptement, parfois absurdement, l’une après l’autre. (Pour revenir à la question de « l’hybridité assumée du mémoire » : le processus devient aussi partiellement le sujet du mémoire, comme un gilet réversible. Un mémoire réversible ?) ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆ La digestion ! Cette esthétique fragmentaire (+ chaotique ?) évoque aussi l’expérience du doomscrolling et une forme de style narratif algorithmique (Systm), ainsi que les états cérébraux que cela provoque. Nos cerveaux sont reprogrammés pour digérer ce flux qui nous lance des choses constamment. Tant que nos vies frémissent quelque part en ligne, au milieu des 5,56 milliards de présences humaines qui circulent sur la toile, développer cette étrange capacité de digestion est devenu essentiel pour survivre aux débordements du numérique. Si on a du mal à digérer, on gonfle jusqu’à notre mort. Mais cette mort lente et douloureuse n’est pas de notre faute. Car ce n’est pas notre estomac intérieur qui est en cause, mais la méga-machine qui nous gave sans relâche. Elle fait de notre attention un marché, et de notre épuisement un simple dommage collatéral. (ici transition vers une note d'intention plus générale, à ajuster) S’intéresser à ce mémoire demande un travail de digestion. Il explore, d'une manière non-exhaustive, les contradictions que crée le numérique chez l’individu : d’une part, la promesse de connexion, de connaissance et de partage, l'effervessence sociale qui va avec et d’autre part, la saturation cognitive, l’épuisement attentionnel et la marchandisation de notre temps mental. (identification de contradictions de nos habitudes numériques, l’ambivalence qui traversent les usages sociaux des interfaces numériques) Le texte prend la forme d’une fiction hybride, où fables animalières, fragments narratifs sur des expériences vécues et observations réflexives accompagné de références théoriques s’entrelacent pour traduire ces états mentaux, mais aussi pour expérimenter une écriture en cohérence avec son sujet. L'analyse critique est performé par l’acte même d’écrire, via un outil web conçu sur-mesure, qui incarne une approche non-linéaire et fragmentaire de la pensée. Cette interface permet d’organiser le chaos initial, de matérialiser des connexions inattendues entre contenus disparates, et de rendre visible le processus de création dans sa dimension expérimentale. Elle devient ainsi à la fois méthode, protocole et métaphore : méthode pour structurer l’écriture et les recherches, protocole pour naviguer et expérimenter les flux informationnels, et métaphore de l’attention contemporaine, constamment sollicitée, fragmentée et exploitée. Ce mémoire, par sa forme et son geste graphique, cherche à créer un espace de lecture différent, où le lecteur est invité à arpenter le texte, à se perdre et se retrouver, comme on navigue sur le web, et à réfléchir aux implications cognitives, sociales et politiques de notre immersion numérique. La démarche personnelle consiste à prendre le temps, accepter la friction, et générer un lien affectif avec le support, afin que l’acte de lecture/recherche devienne lui-même un processus critique et sensible.

“As an artist, I have the freedom to browse through ideas with the curiosity of the amateur, I’m allowed to have an irrational approach to knowledge, which is a privilege I appreciate a lot. I see the world as a fragmented ensemble and that fragmentation is harrowing. Through the research implied by my projects, I can establish some continuity.” - Camille Henrot L’intérêt de Henrot pour la collecte et la structuration de l’information et du savoir est exploré de manière la plus directe dans sa vidéo Grosse Fatigue (2013). La vidéo de treize minutes se déroule sur un bureau d’ordinateur où d’innombrables fenêtres contenant des images, des données, des pages Web et des vidéos s’ouvrent, s’accumulent et se ferment continuellement. Cette expérience visuelle dense est portée par une bande sonore de rythmes cadencés et une narration de style spoken word retraçant l’histoire de l’univers à travers un amalgame interculturel de mythes de création. Comme une grande partie du travail de Henrot, Grosse Fatigue superpose l’historique et le contemporain, puisant dans une multitude de sources pour créer une exploration poétique de la surcharge informationnelle à l’ère numérique. Grosse Fatigue compose une cosmologie saturée où la prolifération des fenêtres numériques devient la métaphore d’un savoir débordant et impossible à contenir. ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

notes sur le doomscroll à partir de l'evenement xDSpace, co-cognition, cette partie sera rédigé comme une des experiences ethnographiques?, à partir du contenu de la discussion qui a pris place et le lier avec d'autres reflexions, references, ainsi que le récit ? le fait de voir une 50aine de personnes, 'points dans l'espace' comme dirait le duo de xdSpace,(expliquer) rassemblées pour parler serieusement du doomscroll provoque chez moi des émotions contradictoires. Comme j'avais ecouté une série de lectures de Geert Lovink plustot dans la journée sur son livre Stuck on the Platform, je me demande ce qu'il penserait de cette discussion s'il était là, avec nous ce samedi soir à Paris. Sur le territoire du doomscrolling ‘’I go on Instagram because it is more entertaining than watching TV. Feature-length films tax my attention span. Many hours I’ve wasted this month —maybe the equivalent of von Trier’s filmography, or Tarkovsky’s, to quantify it in Metahaven terms —tapping away at the screen with my debilitating fake nails, which I got because I saw others showing them off on Instagram. I wondered if having my own would make me more beautiful. They just made it harder to write, so instead, I scroll. Unfree from fakeness but liberated from narrative structure. An endless procession of flat, desirable content, calibrated to my exact preferences. I become what I take in and then make more of it. And so on, in a tightly wound algorithmic feedback loop, ad infinitum. By being porous, I become myself. There’s a certain jouissance to the fakery of it all. Long live godly cosmetics!’’ article unfiltered, Adina Glickstein, internet culture researcher La mise en lien du projet de SyStm et penser nos habitudes sur les plateformes: Adina dit qu’il y a du faux, que les images sont non authentiques, mais que c’est libéré de la narration ? C’est ce qu’on voit quand on doom-scroll dans notre lit. Donc j’ai l’impression que ce que tu fais, c’est essayer de réinjecter une narration dedans ? Devrait-on rejeter nos habitudes d’être en ligne ? L’entropie d’être en ligne et l’impossibilité de donner du sens à ce que c’est, parce que ce sont des images aléatoires sans cohérence… Peut-on considérer cela comme une expérience cinématographique en soi, ou est-ce que cela devient cinéma seulement quand tu crées une narration, selon tes habitudes en ligne — doom-scrolles-tu ? Les plateformes produisent du chaos, elles ne produisent pas de récits. Je ne sais pas si c’est cinématographique ; on essaie de le comprendre, en sortant le geste de son contexte d’origine. Peut-être que l’angle n’est pas cinématographique mais social : c’est très clair que ce qui ressort du doomscrolling, c’est la connexion aux autres, et au contenu que d’autres produisent ; une partie est relatable, ou pas, et c’est ainsi qu’on trouve notre trajectoire. Et cette trajectoire n’est pas forcément une expérience cinématographique mais une expérience sociale. Dans une dimension, tu accomplis l’un des actes les plus auto-isolants au monde, mais cela te connecte à un vaste ensemble de personnes qui ne sont pas autour de toi physiquement. Dans une autre dimension, la façon dont les gens créent du contenu est influencée par ce qu’ils voient, ce qu’ils sentent être vrai pour eux, et ce qu’ils pensent être compris par les autres… Et c’est ainsi que ton habitude du doomscrolling devient une pratique sociale, que tu la « curates » ou non. Spirale sans fin du « je suis ici ». La complexité des récits — ou leur absence — la difficulté de créer du sens et de comprendre quelque chose dans le paysage médiatique actuel. Personne en particulier, mais une sorte d’établissement institutionnel continue d’ignorer la nuance, la complexité de ce qui se passe dans ce paysage médiatique. Et c’est facile de dire « brainrot ceci, brainrot cela », alors qu’on essaie de comprendre un monde qui n’a même pas de nom. Sur qui repose finalement cette tâche de produire du sens ? personne? community? La fabrication de vérité : dans son essence, la production de contenu est anarchique, c’est de l’anarchie. La manière dont Instagram est conçu, c’est de l’entropie : il n’y a pas de récits cohérents. Devrait-on mieux se soucier de la façon dont l’information est formée ? Des récits communs ? Notre discours est un chaos total — aux États-Unis par exemple — ce qui est lié aux plateformes, au scandale Cambridge Analytica… Il faut des politiques qui contrôlent les plateformes dans le sens où ce devrait être les gens, pas Zuckerberg, qui les possèdent. Mais même dans ces contraintes, chacun peut fabriquer sa propre vérité : tu interprètes ton algorithme et il t’interprète, même si tu n’as pas une pleine maîtrise dessus, tu as l’impression que oui… Il y a une tension : on prétend maîtriser totalement notre technologie tout en s’y soumettant et en sacrifiant toute agence. Même si cette tension existe, nous sommes encore capables de créer des mèmes ; et c’est un effort à la fois individuel et collectif. Donc la vérité, le sens que tu tires des plateformes dépend toujours de qui tu es et de ce que tu en attends. Gideon Jacobs, dans son épisode de podcast On Images, dit qu’on croyait autrefois que les images représentaient la vérité. La vérité devient quelque chose d’aliéné, mystérieux, insaisissable, sacré… La Vérité avec un grand V s’éloigne toujours plus. Mais les communautés auxquelles on choisit d’appartenir, ces réseaux dans lesquels on s’insère, fonctionnent comme des bulles-filtres, et deviennent des médias : la communauté devient le média, un filtre par lequel on interagit avec le monde, et cela devient notre petit fragment du monde, notre petite vérité. Alors qui dit la vérité ? Je pense que tu choisis une communauté, et cela devient ta vérité. Dans l’article, elle mentionne l’essai de Metahaven, Digital Tarkovsky. Cet essai est extrêmement pertinent pour la discussion : ils comparent le cinéma tarkovskien aux communications contemporaines en réseau et à ce qu’ils appellent le cinéma interface. Tarkovski, réalisateur soviétique, créait une hyper-conscience du temps, souvent douloureusement lent. On penserait que le doomscrolling nous éloigne de l’expérience de l’épaisseur du réel et nous vole du temps. Mais paradoxalement, Metahaven souligne que l’accélération extrême des plateformes montre à quel point nous restons lents : nos corps sont plus lents que les mises à jour. Attendre un message, etc. Et l’épaisseur du réel augmente lorsqu’elle est mesurée à l’aune du rythme des plateformes. Donc notre impression de viscosité du présent, comparée au régime cinématographique des plateformes, augmente — nous ramenant en théorie à Tarkovski et à son cinéma lent. Le rythme et la temporalité chez Tarkovski dépassent le cadre du film. Alors, si on compare le flux du temps en ligne avec celui du réel, il y a un contraste énorme. Être en ligne peut rendre cette viscosité et cette épaisseur du temps. Donc peut-être que le doomscrolling live cherche justement à nous faire ressentir ce flux du temps ? Le premier geste pourrait être ennuyeux parce qu’on est confronté à la lenteur… Même sans recréer cette lenteur linéaire, le geste du doomscrolling, surstimulant, peut nous faire ressentir une épaisseur tarkovskienne du temps. Narration linéaire vs narrative algorithmique. Sensation zombie sur Internet… J’ai l’impression qu’Internet et les algorithmes perturbent déjà notre perception quotidienne de la temporalité. Donc jouer avec cela est intéressant. Philosophiquement : crise de la narration. Nous avons perturbé la temporalité à travers du contenu sans lien, qui remplace la narration par l’information. Et on perd le sens reliant passé, présent et futur en une ligne unique. Maintenant notre ligne temporelle est fragmentée et différente pour chacun. La narration venait de l’histoire orale, du partage communautaire. Et ce qui est intéressant, c’est que Internet est un immense espace communautaire, mais aussi un espace où l’approche est individuelle, ce qui empêche une temporalité commune. Il s’agit de créer une ligne temporelle que tout le monde peut reconnaître, reliant passé, présent, futur, en dehors de cette masse d’informations — c’est l’un des exercices du projet Systm. Ils ont aussi un podcast qui tente de partager des récits qui combattent la manière dont nous recevons l’information en ligne. Y a-t-il une sauvegarde du récit dans ce projet ? Je pense que la narration n’était jamais si loin. Il y a une réinsertion personnelle du sens, du récit dans nos vies. Nous ne reviendrons jamais à un système d’histoire orale — cette narration a été perdue bien avant Internet, quand on a commencé à écrire. Donc si tu veux réinsérer de la narration de manière significative, tu peux le faire en ligne. Cela n’a pas besoin d’être sacralisé : réfléchir à la manière dont tu relates le contenu à tes expériences de vie donne du sens à ta propre existence.

notes recit 2...

-> İdées pour la suite

-> Comment Inga Aranea perçoit les humains du café ? Les admire? trouve ridicule ? Les 2 ? -> Un soir, deux hommes (Andy Clark et David Chalmers) s’installent à une table sous sa toile. Elle les entend marmonner à propos de la “cognition étendue”. (Passé proche) ( Où s’arrête l’esprit et où commence le monde, au fond ? La thèse de l’esprit étendu, proposée en 1998 par les philosophes et spécialistes en sciences cognitives Andy Clark et David Chalmers, soutient que l’esprit ne réside pas exclusivement dans le cerveau, ni même dans le corps, mais qu’il s’étend au-delà, dans le monde physique. Par exemple, supposons que vous ayez un carnet important. Dans ce carnet, vous notez des informations précieuses dont vous dépendez régulièrement. Si vous perdez ce carnet, selon cette théorie, vous perdez en réalité une partie de votre esprit. L’esprit ne s’arrête pas là où commence le monde : il s’y étend, le traverse. Avec les carnets, les téléphones, et d’autres formes de technologie, nous plaçons notre esprit dans le monde, de plus en plus, en le décentralisant. ) -> (présent) vers la fin d’un service, la serveuse du café s'acharne à nettoyer la toile de Inga Aranea suspendue du haut plafond avec un long balai. Elle perd son équilibre et bascule contre une des petites tables du café. Là, un mec est assis. Il boit son matcha latte tout en faisant des va et viens Cmd + C, Cmd + V entre un site web et un logiciel de traitement de texte. Le matcha latte se renverse sur son clavier, recouvrant les touches d’une épaisse mousse verte. Le mec pète un cable puis retourne son ordi sur la petite table et le pose dessus comme une tente, pour faire couler la mousse verte. Puis il pète vraiment un cable et commence à crier sur la serveuse en disant qu’il a perdu tout son travail, toute sa vie. Il avait sa vie dans cet ordinateur et maintenant c’est parti. Donner de l’attention, sur le plan psychologique, à la réaction de Mek Matcha face à cette perte imprévue. Comment il se sent? Lobotomisé. quel enchaînement d’émotions et d’actions ? -> Une double perte s’opère donc simultanément, pour l’homme du café (il s'appelle Mek Matcha ? ) mais aussi Inga Aranea, qui se sauve facilement du coup de balai mais sa toile est emportée avec. Il leur arrive la même chose, mais réagissent très différemment ? -> Inspirée par les vibrations émanant de cette scène qu’elle vient d’observer, elle se précipite pour retisser une nouvelle toile. Le temps que le mec matcha finisse sa crise, refasse une recherche sur son tel sur quoi faire, se jette dans la cuisine du café pour trouver un grand seau et un grand paquet de riz et qu'il enfonce son ordi dedans, et qu’il quitte enfin le café avec le seau rempli de 10kg de riz et de son ordi, elle a déjà une nouvelle toile prometteuse. Fin de cette fable. ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆ & notes qui font pas partie du récit Ce thème d’extériorisation de l’esprit aussi lié au double thème de la mémoire et de l’oubli. Dépendances/autonomie, fragilité/résilience adapter, oublier, déléguer D’après Olia Lialina, au fur et à mesure que les utilisateurices s’adaptent aux nouvelles technologies, iels abandonnent progressivement certaines compétences et connaissances qu’iels n’ont plus l’occasion de pratiquer. Ce processus d’oubli entraîne une dépendance croissante envers les machines à qui iels délèguent de plus en plus de responsabilités. Olia Lialina souligne que cette mentalité d’utilisateurices qui se désintéressent de la création de liens, n’est pas propre à une génération spécifique, mais traduit une dynamique presque inévitable qu’elle résume ainsi : « adapter, oublier, déléguer » ‘’C’est le même phénomène d’extériorisation qui se produit quotidiennement avec nos téléphones cellulaires auquel on délègue toutes sortes de tâches que l’on peut faire plus rapidement et avec moins d’effort mental grâce à eux. il faut admettre que la frontière ultime de ces processus de pensée devient alors difficile à établir. Est-ce que Wikipédia que je consulte quasi quotidiennement fait partie de ma cognition ? Et les gens qui ont écrit les notices sur Wikipédia ou qui m’apprennent la moindre chose lors d’une discussion, est-ce que leurs connaissances font, d’une certaine manière, partie de mes processus cognitifs à moi aussi ?’’ ‘’D’autres ont étendu, si l’on peut dire, le concept d’extériorisation à d’autres domaines que la cognition. Certains considèrent par exemple la cuisson des aliments comme une forme d’extériorisation de notre digestion, les protéines dénaturées par la chaleur du feu étant plus faciles à digérer. À ce compte-là, le processus d’extériorisation se confond avec la maîtrise du feu il y a 400 000 ans, et pourquoi pas avec les premiers outils en pierre taillée il y a quelques millions d’années. Les frontières sont décidément très difficiles à établir avec le « cerveau-corps-environnement », que l’on devrait peut-être toujours écrire avec des traits d’union d’ailleurs…’’ https://www.reddit.com/r/askphilosophy/comments/3comhd/i_do_not_understand_the_extended_cognition_thesis/?tl=fr Les limites de CE: https://par-temps-clair.blogspot.com/2023/01/les-limites-aux-concepts-de-cognition.html Facts sur les araignées et leurs toiles: https://45secondes.fr/chaque-toile-daraignee-est-elle-unique/ ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆ -> Bcp de choses ont été écrites sur ce concept d’extériorisation au contact des outils ou des supports technologiques, la cognition cerveau-corps-environnement …. Donc quel est l’intérêt de cette fable ? Raconter autrement ? Comment approfondir ? -> Peut être ça peut mener vers la question de la fragilité de l’imagination collective sur la conception et la mise en forme d’un autre Internet. La toile est à la fois utile et essentielle pour l’araignée, mais elle est aussi fragile et éphémère. Elle est à la fois matérielle et immatérielle. L’araignée porte en elle tout le savoir nécessaire pour en tisser une nouvelle, pour étendre encore et encore son réseau de fils. Elle s’y exerce depuis qu’elle est un bébé araignée. Nous dépendons de nos objets technologiques, qui nous donnent accès au monde numérique. Ce monde nous est utile et essentiel. Pourtant, la plupart d’entre nous ignore presque tout de sa matière, de sa structure et de son fonctionnement. Que se passerait si, demain, Internet disparait (autre contexte de fable? par ex, plus d’internet à cause d’une attaque organisé par un groupe de coalition d’action directe entre chats (data centers) et requins (tuyaux sous l’océan) ) et qu’il nous faut (ou pas) en recréer un depuis zéro ? Serait-il identique au web que nous connaissons aujourd’hui, ou bien deviendrait-il un tout autre web, un web 0.3, 0.4 … ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

De soie, de soin L’esprit ne s’arrête pas au corps. Il s’étend, il circule dans le monde à travers les toiles que nous tissons — de soie, de mots ou d’autre chose encore. Penser, c’est écouter les vibrations autour de nous et leur donner sens.

Autre idée de lien avec les autres textes ? Les humains perçoivent tres difficilement la toile spéciale de Inga Aranea, donc elle peut tisser une grande tranquillement au plafond du café. La serveuse la voit car c’est en fait la poupée qui a remplacé la fille du début ? (Trouver le nom de la fille et la poupée) Elle c’est une étudiante qui prenait des extras dans ce café. Donc la poupée qui prend le relais de sa vie continue d’y travailler 2 fois par semaine.

Roller coaster, lien décalé avec extrait de Disneyland, mon vieux pays natal. Le réalisateur propose une vision originale du célèbre parc. Il commente disneyland en décalé, critique sociale. Voir passage en roller coaster, en train de réfléchir et subir le roller coaster. roller coaster qui ne correspond pas à l’éxperience, mettre en lien d’une certaine façon dans le mémoire ? questions d'icono décalé Comme exemple de rapport décalé entre image et texte ? Autre réf recherche/création, Bourrage papier, Leçons politiques d'une imprimante Matthieu Raffard Mathilde Roussel, 7-8 chapitres qui correspondent à 7-8 experiences faites avec l’imprimante, puis chaque experience les amène vers des réflexions théoriques. Réef d'articulation entre théorie et pratique ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

Peggy Pierrot - Retours sur exercices de déconnexion quels éléments revenaient souvent dans les expériences ? -> mise en commun et interprétation sous l'angle de l'Attention, fondamentale dans l'experience humain Une notification est l'équivalent de qqn.e qui t'appelle en criant ton prénom, tu pretes attention à cet appel sans 'penser' Quelles capacités congnitives sont en jeu dans l'attention ? On été évoqué les définitions générales de l'attention, les définitions neuropsychologiques et philosophiques. 3 états - L'attention sélective - L'attention divisée - L'attention soutenue et vigilance Des conditions comme TDAH ou la fatigue chronique altèrent ces fonctions. Ce n'est pas le scroll infini tout seul qui altère nos capacités attentionnels mais le scroll dans un certain contexte. multi-tasking, un mythe de l'optimisation post-capitaliste ? Le numérique et son flux altère l'apprentissage Il n’est pas possible de traiter, de mémoriser simultanément toutes les informations qui nous entourent. Cette sélection aboutit à un traitement en profondeur de l’information sélectionnée qui peut permettre entre autres de la reconnaître. Dans le même temps cette sélection de l’information va inhiber les autres informations. Inhiber signifie mettre de côté des éléments. RUMINATION revenait souvent dans l'exercice. Sensation d'etre submergé par sa voix interieure rumination vs scroll? voix intérieure endophasie, L'intentionnalité / Le vagabondage mental /La dialogalité ▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆█▓▒☆▒▓█▒▓█☆

Déconnexion de 16 jours ?

une sélection de Geert Lovink

xD Space

Henrot, Camille. Grosse Fatigue. 2013. Vidéo, 13 min. Réalisée dans le cadre du Smithsonian Artist Research Fellowship, Washington, D.C.

Article Unfiltered, Can film history help make sense of social media’s anxious un-realness? By Adina Glickstein, Spike Magazine

Podcast, The Messy Truth - Conversations on Photography, episode 99: Gideon Jacobs - On Images

references recit 2...

references recit 3...

Disneyland, mon vieux pays natal, Arnaud des Pallières, 2001.

Bourrage papier, Leçons politiques d'une imprimante, Mathilde Roussel, Matthieu Raffard, 2025

LE TALK : Endophasie, le mystère de nos voix intérieures L'économie de l'attention: Nouvel horizon du capitalisme ? Yves Citton,2014 Écologies de l'attention, archéologie des médias, 2019, Yves Citton

Les media du XXIe siècle, Sensibilité mondaine & bouclages projectifs, Par Mark B. N. Hansen, Traduit de l’anglais par Yves Citton, Revue multitudes, 2017

What is Media Archaeology?, Jussi Parikka, 2012